Prise en charge des abcès tubo-ovariens (ATO) et des formes compliquées d’infections génitales hautes. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF
Un abcès tubo-ovarien (ATO) doit être suspecté dans un contexte d’infection génitale haute (IGH) en cas de symptomatologie douloureuse sévère associée à la présence de signes généraux et la palpation d’une masse annexielle au toucher vaginal (TV). L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapi...
Ausführliche Beschreibung
Autor*in: |
Graesslin, O. [verfasserIn] |
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Format: |
E-Artikel |
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Sprache: |
Französisch |
Erschienen: |
2019transfer abstract |
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Schlagwörter: |
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Umfang: |
11 |
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Übergeordnetes Werk: |
Enthalten in: Physical activity, dietary vitamin C, and metabolic syndrome in the Korean adults: the Korea National Health and Nutrition Examination Survey 2008 to 2012 - Kim, Junghoon ELSEVIER, 2016, Issy-les-Moulineaux |
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Links: |
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DOI / URN: |
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Un abcès tubo-ovarien (ATO) doit être suspecté dans un contexte d’infection génitale haute (IGH) en cas de symptomatologie douloureuse sévère associée à la présence de signes généraux et la palpation d’une masse annexielle au toucher vaginal (TV). L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapide, par l’échographie ou le scanner, ce dernier étant irradiant mais permettant également d’envisager les diagnostics différentiels (pathologie digestive ou urinaire) en cas de syndrome douloureux pelvien. L’IRM, examen non irradiant, chaque fois qu’elle est réalisable, apporte des informations pertinentes, plus performantes, orientant rapidement le diagnostic. Le diagnostic d’abcès tubo-ovarien doit conduire à l’hospitalisation de la patiente, à la réalisation de prélèvements à visée bactériologique, à la mise en route d’une antibiothérapie probabiliste associée au drainage de la collection purulente. Dans les formes septiques sévères (péritonite généralisée, choc septique), la chirurgie (cœlioscopie ou laparotomie) garde toute sa place. Dans les autres situations, la ponction transvaginale échoguidée en l’absence de troubles majeurs de l’hémostase ou de sepsis sévère, est une alternative moins morbide que la chirurgie et permet d’obtenir des taux élevés de guérison. Elle bénéficie aujourd’hui d’une évaluation satisfaisante dans la littérature et s’inscrit dans une logique de désescalade thérapeutique. Des essais randomisés évaluant le drainage cœlioscopique versus le drainage radiologique devraient permettre de répondre, dans les années qui viennent, aux questions restant encore en suspens (impact sur les algies pelviennes chroniques, la fertilité). Les recommandations pour la prise en charge des ATO éditées en 2012 par le CNGOF restent d’actualité, légitimant la place du drainage radiologique associé à l’antibiothérapie. |
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Un abcès tubo-ovarien (ATO) doit être suspecté dans un contexte d’infection génitale haute (IGH) en cas de symptomatologie douloureuse sévère associée à la présence de signes généraux et la palpation d’une masse annexielle au toucher vaginal (TV). L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapide, par l’échographie ou le scanner, ce dernier étant irradiant mais permettant également d’envisager les diagnostics différentiels (pathologie digestive ou urinaire) en cas de syndrome douloureux pelvien. L’IRM, examen non irradiant, chaque fois qu’elle est réalisable, apporte des informations pertinentes, plus performantes, orientant rapidement le diagnostic. Le diagnostic d’abcès tubo-ovarien doit conduire à l’hospitalisation de la patiente, à la réalisation de prélèvements à visée bactériologique, à la mise en route d’une antibiothérapie probabiliste associée au drainage de la collection purulente. Dans les formes septiques sévères (péritonite généralisée, choc septique), la chirurgie (cœlioscopie ou laparotomie) garde toute sa place. Dans les autres situations, la ponction transvaginale échoguidée en l’absence de troubles majeurs de l’hémostase ou de sepsis sévère, est une alternative moins morbide que la chirurgie et permet d’obtenir des taux élevés de guérison. Elle bénéficie aujourd’hui d’une évaluation satisfaisante dans la littérature et s’inscrit dans une logique de désescalade thérapeutique. Des essais randomisés évaluant le drainage cœlioscopique versus le drainage radiologique devraient permettre de répondre, dans les années qui viennent, aux questions restant encore en suspens (impact sur les algies pelviennes chroniques, la fertilité). Les recommandations pour la prise en charge des ATO éditées en 2012 par le CNGOF restent d’actualité, légitimant la place du drainage radiologique associé à l’antibiothérapie. |
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Un abcès tubo-ovarien (ATO) doit être suspecté dans un contexte d’infection génitale haute (IGH) en cas de symptomatologie douloureuse sévère associée à la présence de signes généraux et la palpation d’une masse annexielle au toucher vaginal (TV). L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapide, par l’échographie ou le scanner, ce dernier étant irradiant mais permettant également d’envisager les diagnostics différentiels (pathologie digestive ou urinaire) en cas de syndrome douloureux pelvien. L’IRM, examen non irradiant, chaque fois qu’elle est réalisable, apporte des informations pertinentes, plus performantes, orientant rapidement le diagnostic. Le diagnostic d’abcès tubo-ovarien doit conduire à l’hospitalisation de la patiente, à la réalisation de prélèvements à visée bactériologique, à la mise en route d’une antibiothérapie probabiliste associée au drainage de la collection purulente. Dans les formes septiques sévères (péritonite généralisée, choc septique), la chirurgie (cœlioscopie ou laparotomie) garde toute sa place. Dans les autres situations, la ponction transvaginale échoguidée en l’absence de troubles majeurs de l’hémostase ou de sepsis sévère, est une alternative moins morbide que la chirurgie et permet d’obtenir des taux élevés de guérison. Elle bénéficie aujourd’hui d’une évaluation satisfaisante dans la littérature et s’inscrit dans une logique de désescalade thérapeutique. Des essais randomisés évaluant le drainage cœlioscopique versus le drainage radiologique devraient permettre de répondre, dans les années qui viennent, aux questions restant encore en suspens (impact sur les algies pelviennes chroniques, la fertilité). Les recommandations pour la prise en charge des ATO éditées en 2012 par le CNGOF restent d’actualité, légitimant la place du drainage radiologique associé à l’antibiothérapie. |
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L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapide, par l’échographie ou le scanner, ce dernier étant irradiant mais permettant également d’envisager les diagnostics différentiels (pathologie digestive ou urinaire) en cas de syndrome douloureux pelvien. L’IRM, examen non irradiant, chaque fois qu’elle est réalisable, apporte des informations pertinentes, plus performantes, orientant rapidement le diagnostic. Le diagnostic d’abcès tubo-ovarien doit conduire à l’hospitalisation de la patiente, à la réalisation de prélèvements à visée bactériologique, à la mise en route d’une antibiothérapie probabiliste associée au drainage de la collection purulente. Dans les formes septiques sévères (péritonite généralisée, choc septique), la chirurgie (cœlioscopie ou laparotomie) garde toute sa place. Dans les autres situations, la ponction transvaginale échoguidée en l’absence de troubles majeurs de l’hémostase ou de sepsis sévère, est une alternative moins morbide que la chirurgie et permet d’obtenir des taux élevés de guérison. Elle bénéficie aujourd’hui d’une évaluation satisfaisante dans la littérature et s’inscrit dans une logique de désescalade thérapeutique. Des essais randomisés évaluant le drainage cœlioscopique versus le drainage radiologique devraient permettre de répondre, dans les années qui viennent, aux questions restant encore en suspens (impact sur les algies pelviennes chroniques, la fertilité). Les recommandations pour la prise en charge des ATO éditées en 2012 par le CNGOF restent d’actualité, légitimant la place du drainage radiologique associé à l’antibiothérapie.</subfield></datafield><datafield tag="520" ind1=" " ind2=" "><subfield code="a">Un abcès tubo-ovarien (ATO) doit être suspecté dans un contexte d’infection génitale haute (IGH) en cas de symptomatologie douloureuse sévère associée à la présence de signes généraux et la palpation d’une masse annexielle au toucher vaginal (TV). L’imagerie permet le plus souvent un diagnostic rapide, par l’échographie ou le scanner, ce dernier étant irradiant mais permettant également d’envisager les diagnostics différentiels (pathologie digestive ou urinaire) en cas de syndrome douloureux pelvien. L’IRM, examen non irradiant, chaque fois qu’elle est réalisable, apporte des informations pertinentes, plus performantes, orientant rapidement le diagnostic. Le diagnostic d’abcès tubo-ovarien doit conduire à l’hospitalisation de la patiente, à la réalisation de prélèvements à visée bactériologique, à la mise en route d’une antibiothérapie probabiliste associée au drainage de la collection purulente. Dans les formes septiques sévères (péritonite généralisée, choc septique), la chirurgie (cœlioscopie ou laparotomie) garde toute sa place. Dans les autres situations, la ponction transvaginale échoguidée en l’absence de troubles majeurs de l’hémostase ou de sepsis sévère, est une alternative moins morbide que la chirurgie et permet d’obtenir des taux élevés de guérison. Elle bénéficie aujourd’hui d’une évaluation satisfaisante dans la littérature et s’inscrit dans une logique de désescalade thérapeutique. Des essais randomisés évaluant le drainage cœlioscopique versus le drainage radiologique devraient permettre de répondre, dans les années qui viennent, aux questions restant encore en suspens (impact sur les algies pelviennes chroniques, la fertilité). 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